« Je me réjouis du grand intérêt manifesté par le président de la République pour l’agglomération capitale »

Philippe Laurent, maire de Sceaux, a pris connaissance avec beaucoup d’intérêt des déclarations du président de la République lors de l’inauguration du satellite numéro 3 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle portant sur l’éventualité d’une « communauté urbaine » de l’agglomération parisienne.

«Je crois avoir été l’un des premiers maires de la zone dense de l’agglomération parisienne à avoir émis cette hypothèse dès novembre 2001, à la fois lors de réunions et dans un texte publié dans la presse, car j’étais et je reste conscient du grave défaut de gouvernance dont souffre notre agglomération, surtout si on la compare aux autres grandes agglomérations concurrentes dans les pays voisins », explique Philippe Laurent.  « Ce défaut a des conséquences directes pour la vie quotidienne de nos habitants, qu’il s’agisse des transports, du logement, des nuisances, etc… et c’est la raison pour laquelle les maires doivent être les principaux acteurs de cette nouvelle gouvernance».

La réflexion conduite pendant des années avec quelques maires de l’agglomération et l’adjoint au maire de Paris chargé des relations avec les autres collectivités, Pierre Mansat, ainsi que la volonté nouvelle de dialogue et d’ouverture manifestée par la ville de Paris, a permis la mise sur pied de la conférence métropolitaine. Cette structure informelle d’échanges et de réflexion en commun regroupe les maires de l’agglomération dense au-delà des sensibilités politiques. Elle a su montrer en un an tout son intérêt dans divers domaines – en particulier celui des déplacements pour lequel elle s’est notamment prononcée en faveur d’un projet de transport collectif en rocade, position également exprimée hier par le président de la République.

«En tant que membre fondateur et membre du secrétariat permanent de laconférence métropolitaine, je dis mon engagement et mon entière disponibilité pour participer à la réflexion souhaitée par le président de la République », poursuit Philippe Laurent. « Je me réjouis par ailleurs vivement que, par sa voix la plus autorisée, et renouant avec le volontarisme d’il y a quelques décennies, l’Etat se préoccupe de nouveau de l’agglomération capitale, en appréhende tous les enjeux et évoque l’idée d’une structure intercommunale procédant des communes, qui détiennent toute légitimité pour cela.»

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