Autolib’, des déplacements urbains écologiques
Après avoir mis en place la première rue piétonne d’Ile-de-France il y a plus de 30 ans, institué la « ville 30 » et développé sa trame piétonne, inauguré la première zone de rencontre francilienne en février 2009, généralisé de manière précoce le double sens cyclable à toutes les voies communales, Sceaux est fière d’accueillir aujourd’hui le service Autolib’. Par cette nouvelle initiative et les actions qu’elle a conduites depuis de nombreuses années, la Ville place sa politique en faveur du développement des circulations douces parmi ses priorités. Une politique affirmée par l’équipe municipale que je conduis depuis plus de dix ans dans une démarche globale de développement durable, axée principalement sur la lutte contre le réchauffement climatique, l’économie des ressources et la réduction de gaz à effet de serre, et totalement intégrée au plan local d’urbanisme (PLU) de la Ville.
Aujourd’hui, avec l’arrivée d’Autolib’, Sceaux franchit une nouvelle étape dans le développement des déplacements urbains écologiques dont le développement et la promotion font partie intégrante de l’identité et de l’histoire de la ville. Autolib’ offrira aux Scéens un nouveau mode de transport peu polluant (car 100% électrique), tout en élargissant leur offre de mobilité. En effet, ce service vient en complément du maillage des transports en commun déjà existants et s’ajoute aux solutions alternatives à la possession d’un véhicule particulier (telles que le covoiturage ou le vélo par exemple). Bien entendu, la viabilité du service tient à son réseau : il est très souhaitable qu’à terme, les stations Autolib’ puissent couvrir la totalité du territoire de l’agglomération parisienne, afin d’optimiser l’utilisation du service.
De plus, en permettant au particulier de se départir de son véhicule ou d’éviter aux familles d’en acquérir un second, Autolib’ affirme son objectif de réduire les nuisances liées à l’automobile, sans remettre en cause pour le particulier les avantages liés à l’utilisation de la voiture individuelle – liberté et souplesse d’utilisation – auxquels chacun reste très attaché. L’équation est simple : moins de voitures individuelles permettra à la fois de diminuer l’encombrement de l’espace public (circulation et stationnement), et, cela en découle logiquement, de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Enfin, le mode de gestion du service, à partir d’un contrat de délégation de service public, fait reposer les risques d’exploitation sur le concessionnaire, évitant ainsi une trop grande exposition des finances publiques.
L’arrivée d’Autolib’ est ainsi inscrite dans la logique du développement et de la qualité de Sceaux, toujours ouverte à l’innovation raisonnée. Elle inscrit notre ville dans le choix de la modernité en favorisant l’éco-mobilité. Je suis convaincu qu’Autolib’ sera une excellente chose pour les Scéens, mais aussi pour la ville elle-même, rendue ainsi plus accessible aux autres.