C’est maintenant l’heure de Paris Métropole !
Fin mai, le Parlement a adopté la loi sur le « Grand Paris ». Députés et sénateurs sont – laborieusement – parvenus à une sorte de compromis, alors qu’un texte de cette importance pour l’avenir de la région capitale aurait sans doute dû faire l’objet d’un autre élan et, surtout, éviter les attitudes partisanes d’un côté comme de l’autre.
Quoiqu’il en soit, l’Etat dispose désormais, avec ce texte, d’un outil – certes imparfait – qui devrait lui permettre d’avancer. Mais il ne pourra évidemment pas le faire seul. Les collectivités locales de la métropole parisienne, et tout spécialement les communes, devront être étroitement associées, car d’une part elles maîtrisent toujours l’utilisation de leur sol, et d’autre part elles disposent de la confiance de leurs habitants. Sans la mobilisation des maires et le soutien des populations, rien ne sera possible.
Or, l’enjeu est immense. Il s’agit de préserver, voire d’accroître encore, l’attractivité de l’agglomération parisienne pour maintenir Paris dans le cercle fermé des « villes-monde », car c’est la locomotive de la croissance française. Mais il doit s’agir aussi d’améliorer les conditions de vie quotidienne des millions d’habitants concernés : transports, logement, emploi, qualité de vie. Ces deux objectifs sont indissociables, et c’est ce que les maires ont répété tout au long du débat parlementaire.
C’est pourquoi il est particulièrement important que Paris Métropole, qui rassemble pour l’essentiel les villes de l’agglomération, existe, se développe et rassemble le plus largement possible. Dans cette construction, initiée dès 2001, Sceaux joue le rôle moteur que son passé et sa situation actuelle, à bien des égards originale, lui confère (à cet égard, voir l’ouvrage « Sceaux et le Grand Paris », édité par la Ville en janvier dernier).
C’est là un travail exigeant, mais passionnant, auquel je suis fier et heureux de participer aux côtés d’élus locaux remarquables de bon sens, d’ouverture et d’intelligence du territoire.