Pourquoi je suis candidat à la présidence de la Métropole du Grand Paris (2)

La création de la métropole du Grand Paris, au 1er janvier 2016, sera la première concrétisation d’une démarche engagée par quelques-uns il y a 15 ans, marquée notamment par l’établissement progressif de relations de confiance entre Paris et sa banlieue dès 2001, et par l’élaboration et le vote de la loi Grand Paris en 2010.

A chaque étape de cette démarche, quelques maires d’abord, tous les maires ensuite, ont joué un rôle majeur : réunions informelles dès 2001, conférence métropolitaine en 2006, création de Paris Métropole en 2009, séminaire de Sceaux en 2011, conseil des élus de la mission de préfiguration en 2014. A chaque étape, les maires ont montré leur capacité à se rassembler – au –delà de toute autre considération – avec la même volonté : la réussite de la démarche métropolitaine, avec tous les acteurs – publics, sociaux, économiques, associatifs, syndicaux – et les habitants du territoire.

Dès mon élection comme maire de Sceaux en 2001, je me suis engagé dans cette démarche, convaincu que l’avenir de ma commune, de ses acteurs et de ses habitants était indissociable de celui de toute l’agglomération de Paris, et que notre réussite serait collective ou ne serait pas. Président de Paris Métropole en 2013, j’ai fait obstacle à toutes les volontés extérieures de nous imposer une métropole technocratique et centralisatrice. Ma candidature à la présidence de la Métropole du Grand Paris (MGP) est donc dans la droite ligne de mon engagement pour notre territoire commun.

La métropole du Grand Paris, ce n’est pas « Paris en plus grand ». Je veux l’égalité des communes qui composent le territoire métropolitain. J’y vois l’opportunité de construire collectivement, avec les maires des 131 communes engagées et leurs concitoyens, mais aussi avec tous les acteurs politiques, économiques et culturels, une métropole qui nous ressemble, qui réponde à nos aspirations les plus nobles et nous permette de dépasser les rivalités.

Au lendemain des tragiques évènements de cette année 2015, et d’élections régionales marquées par une progression sans précédent des extrémismes et par l’essoufflement du système politique, partout, les Français appellent les responsables politiques à dépasser leurs divisions et intérêts partisans pour se remettre au service de l’intérêt général. Ils refusent les manœuvres des états-majors nationaux des partis politiques, déconnectés des réalités de leur vie quotidienne.

Nous, maires et élus métropolitains, prouvons chaque jour dans nos communes, par nos actes, notre proximité avec nos habitants et notre capacité à développer le « vivre ensemble » et une vision pour notre territoire. Seules nos expériences, mises en commun, peuvent garantir la réussite de notre future métropole. Nous ne pouvons pas échouer.

La démarche métropolitaine porte une grande ambition : catalyser toutes les forces en présence pour faire du Grand Paris une ville-monde au service de tous ses habitants et du rayonnement de notre pays pour les décennies à venir. Je suis convaincu que nous en avons tous les atouts, en terme de patrimoine, de connaissances, de capacité d’innovation et de création, de conscience des grands enjeux du monde actuel. Mettons-les en mouvement.
 
En réalité, la création de la Métropole du Grand Paris est l’un de ces moments historiques où tout est à faire, rien n’est contraint. Pour créer ces possibles, porter haut les desseins réellement utiles aux Grands Parisiens, il faut pouvoir s’appuyer sur un président progressiste, visionnaire et pragmatique, un élu de terrain qui comprenne les préoccupations des citoyens et de leurs élus locaux, un acteur désireux de rassembler par-delà les clivages et les appartenances politiques. Un partenaire de ceux qui créent et construisent l’avenir. Un président qui se consacre à la réussite du Grand Paris en cherchant des solutions motivées par le dialogue et le dépassement des égoïsmes. Le président de la métropole doit être le « premier des maires » du Grand Paris, un élu parmi les élus locaux.
 
Je suis candidat à la présidence de la Métropole du Grand Paris pour la mettre au service du bien-être des habitants et de l’attractivité économique de notre pays pour les décennies à venir.
Je suis candidat pour défendre une certaine conception de l’utilité de l’action publique, de la valeur du travail collectif des élus de terrain, au nom d’une philosophie humaniste et progressiste plaçant le service public, « patrimoine de ceux qui n’en ont pas », au cœur de la Métropole.
Je suis candidat pour donner du sens au « collectif » métropolitain, pour un Grand Paris démocratique dépassant les différences et les difficultés par des réalisations concrètes dans une volonté de rassemblement et d’unité.
Je suis candidat pour que chaque commune métropolitaine, de la plus petite à la plus grande, soit respectée dans sa propre histoire, son patrimoine, sa personnalité.
Je suis candidat pour que la construction métropolitaine progresse en harmonie avec la Région
. Métropole et Région sont complémentaires dans leurs compétences, elles doivent impérativement travailler ensemble, assurer en permanence la cohérence de leurs réflexions et actions.
   
Si les conseillers métropolitains m’accordent leur confiance, la Métropole du Grand Paris ne sera l’otage d’aucun baron, d’aucun état-major de parti politique, d’aucune alliance contre-nature, d’aucune ambition présidentielle. Elle sera, tout simplement, une œuvre collective en faveur d’une territoire attractif, créatif, innovant, rayonnant, solidaire et durable, avec les acteurs économiques, sociaux et culturels, avec et pour tous les habitants.

Pour en savoir plus sur ma conception de la Métropole du Grand Paris :

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