Philippe Laurent : « Le partage des recettes de TVA entre l’Etat et les régions va dans le sens d’une vraie décentralisation de type fédéral ».

Communiqué 

Le 22 septembre 2016,

Philippe Laurent, maire de Sceaux, conseiller régional d’Ile-de-France, prend acte avec satisfaction du projet annoncé par le Premier ministre d’affecter une partie des recettes de TVA au financement de l’action des régions de France.

 « Ce mouvement vers le partage des grands impôts nationaux entre l’Etat et les collectivités locales va dans le sens d’une vraie décentralisation, de la clarification, de la responsabilisation des acteurs territoriaux, estime Philippe Laurent. C’est une évolution que je porte depuis de longues années, avec beaucoup d’autres, d’horizons politiques très divers, mais tous convaincus du bien-fondé de l’approfondissement de la décentralisation des pouvoirs, qui implique de mettre fin à la dépendance croissante du financement des grandes collectivités locales par des dotations d’Etat dont on constate malheureusement la fragilité ».

Les modalités de ce partage doivent naturellement être définies, et il convient de veiller au nécessaire équilibre entre la prise en compte du dynamisme économique des territoires et l’indispensable solidarité entre eux. Il est essentiel, de ce point de vue, que ces modalités soient le plus possible confiées aux régions elles-mêmes.

 Pour Philippe Laurent, « alors même que les collectivités territoriales françaises assurent l’essentiel de l’organisation et du financement des services publics locaux et des infrastructures, il est totalement logique qu’elles bénéficient de ressources fiscales rénovées et dynamiques. Il doit également en aller ainsi également pour les grandes agglomérations, qui pourraient par exemple bénéficier du partage de l’impôt sur le revenu ». « Il s’agit là d’une évolution de type fédéral, même si ce mot est encore tabou en France, pays marqué par un centralisme d’Etat depuis toujours », conclut le maire de Sceaux.

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